17/01/2012

Baby blues ou dépression post partum ?

Par Lili à Tlse mardi, janvier 17, 2012
Chères mamans, vous venez de rentrer de la maternité, et malgré que votre petit bout soit le plus mignon, le plus adorable du monde, vous vous sentez mal. Vous avez constamment les larmes aux yeux et envie de pleurer. Un rien vous irrite, et vous avez beaucoup d’angoisses concernant votre aptitude à vous occuper de votre petit bébé.

De plus, vous êtes fatiguée, comment ne pas l’être lorsque vos nuits et vos journées sont rythmées par les tétées, parce qu’un nouveau né, ne l’oublions pas, a faim environ toutes les deux heures. Malheureusement, de nombreux facteurs viennent assombrir ce bonheur tout neuf.

Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes quasiment toutes passées par là. Ce phénomène s’appelle le baby blues. Ce n’est pas le nom d’une maladie, c’est simplement que nous sommes fatiguées (et nous avons toutes les raisons de l’être). De plus nous subissons après l’accouchement une brusque chute hormonale ce qui influence beaucoup notre moral et créer une hypersensibilité. Et puis une fois notre bébé né, il n’y en a plus que pour lui, et on peut se sentir délaissée, oubliée, nous sommes en manque d’affection. Et notre petit ventre rond nous manque, il n’est pas simple de s’adapter à son nouveau corps, son nouveau rôle de mère, à sa nouvelle vie. Heureusement ça ne dure qu’un temps. Le baby blues, peut apparaitre dans les premiers jours qui suivent l’accouchement et dure maximum deux semaines. Avec l’aide de son entourage, une vie sociale bien remplie et du temps rien que pour soi, on s’en sort facilement.

Parfois chez certaines mamans, le baby blues dure plus longtemps, et les sentiments qui viennent griser notre vie, s’intensifient. Dans ces cas là, notre simple blues se transforme en une vraie dépression. C’est pourquoi il est très important d’identifier son post partum blues, afin de pouvoir surveiller l’intensité et la durée des symptômes et de s’en inquiéter si cet état persiste dans la durée. Il est possible, pendant la grossesse, d’évaluer si nous risquons ou non de faire une dépression post partum. Par exemple, si des événements douloureux, traumatiques se sont déroulés avant ou pendant notre grossesse, les risques sont plus grands.
Vous devez vous confier, ne pas garder cette souffrance que pour vous. Partagez la avec votre conjoint, votre meilleure amie, et n’oubliez surtout pas d’en parler à votre médecin traitant, ou votre sage femme. Ils sont les plus aptes à vous indiquer les démarches à suivre, pour vous en sortir. Vous pouvez aussi vous adresser à la PMI de votre commune, ils vous indiqueront vers qui vous tourner et vous enverrons vers des associations d’aide aux mamans, où vous trouverez sûrement des femmes qui sont ou ont été dans votre situation et qui pourront vous donner de précieux conseils.
Souvent une psychothérapie suffit. Parfois, le simple fait d’en parler, de mettre des mots sur ses maux, peut nous aider à comprendre ce qui nous arrive et vivre enfin sereinement notre nouvelle vie de maman.

Malheureusement il arrive parfois que la dépression soit plus grave et dans ces cas là un suivi psychothérapique et un traitement par anti-dépresseur sont nécessaires.
Pour les mamans en très grande souffrance, dans certains hôpitaux, il existe des unités parents / enfants, qui proposent une aide, un soutien. Plus précisément, vous pouvez avoir accès à des psychothérapies, des entretiens familiaux, des soins psychocorporels. Ces consultations peuvent se faire à l’hôpital, ou bien chez vous à votre domicile, ce qui favorise votre ouverture à l’autre. Leur but est de vous aider, de vous redonner confiance en vous, de créer ou soutenir le lien que vous avez avec votre bébé.

Ne culpabilisez plus, prenez soin de vous, ainsi vous prendrez soin de votre enfant.

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